Le déroulement de la vie s'exprime en des instants vécus, produisant des impressions, des émotions, des acquis, qui méritent avec le temps d'être partagés, pour la certitude que l'expérience qui en a découlé serve aussi aux autres. Car dans une oeuvre de construction on a souvent besoin de s'inspirer des actions précédentes comme modèles.

Voilà pourquoi il reste utile de témoigner, car garder ce vécu pour soi, c'est priver aux autres bien des richesses utiles également à leur évolution.

Mais en faisant aussi ces témoignages il s'éclaircit de manière plus évidente dans notre esprit, la voie que la destinée a tracé pour nous, ce qui est une occasion de rendre grâce pour tous ces bienfaits reçus, puis de dire également Merci à ceux qui en ont ont permis l'éclosion. 

Pour finir je me suis fait le devoir de ne jamais oublier personne, parmi les gens que j'ai eu la chance et la joie de rencontrer un jour de ma vie. En effet je crois fermement que toute rencontre est une richesse. Il est aussi vrai que les incompréhensions peuvent faire que nous suivions des routes différentes, et que même nous soyons séparés, mais alors des pensées positives cultivées en nous, ferons que partout nous restions de belles fleurs par nos actions.

J'aime à ce titre cette pensée d'un Sage: "La où la Vie vous a placé, il faut savoir fleurir".

La vie n'est jamais un long fleuve tranquille....

On nait, on vit ensuite selon une trajectoire souvent difficile à maitriser, pleine de rencontres, de surprises, de joies, de peines, de réussites et de désillusions.

Cependant des personnes croisées sur ce chemin, au hasard des lieux, des pays, des moments, donneront aux instants vécus avec elles, une saveur particulière, et à jamais inoubliable.

De ces moments naissent une forte motivation, une détermination, une étincelle source d'une chaleur capable de tout bruler. Nous sentons une joie, un enthousiasme constructeur à nul autre pareil, et des oeuvres fortes peuvent alors naitre de nos frêles mains, pour devenir porteuses d'un immense espoir, d'une généreuse réussite.

Face à ces étincelles de génie, nous obtenons comme une grâce.

Et de telles moments nous font oublier toutes les douleurs, les angoisses, qui ont précédé cette illumination.

Sur donc cet océan de la vie, voguons avec courage, et renforçons nous par le souvenir de ces beaux moments vécus, et dont le souvenir si fort en nous, entretiendra la flamme de notre Espèrance d'accoster à bon port, quelle que fragile puisse être notre embarcation, face aux remous de la houle.

Prions ensuite que la Providence mette sur notre route, ces personnes stimulantes pour notre bonne évolution. J'ai eu la chance Dieu Merci d'en rencontrer, l'image de ces personnes tel un kaléiscope de mille couleurs, meuble mon esprit.

 Je vous offre en illustration la photo de ma mascotte!!! Elle me remplit de Bonheur!!!

Le travail que nous avons pu faire en justice juvénile, l'a été grâce à la confiance que Terre des hommes nous a gratifié. J'ai eu la chance d'approcher et de collaborer avec beaucoup de structures dans ma vie, mais je peux dire que mon plus grand plaisir a été de travailler avec Terre des hommes. Au delà des rapports professionnels on s'y sent comme dans une famille, sachant pouvoir se reposer sur elle, dans des moments de doutes, ou d'angoisse.

Ainsi dans les mandats les plus difficiles qui m'ont été confiés,j'ai eu tous les soutiens et les encouragements nécessaires, pour en garantir la réussite, toute la disponibilté de son personnel, tout l'enthousiasme porteur qui vous donne des ailes.

C'est dire que l'organisation sait mobiliser les energies, les conduire, les valoriser,les aider à se surpasser. Cela n'existe pas partout.

De plus après avoir obtenu de très beaux résultats, on ne l'entendra jamais claironner et s'en glorifier, quelle humilité!!! On sent toute la force du désintéressement, valeur que chaque membre du personnel cultive à merveille.

Collaborer avec une telle entité vous grandit, vous stimule, vous renforce, et vous sublime, developpe votre humanité.

Je me sens le devoir de témoigner car cette organisation a fait beaucoup de bien pour les enfants de nos pays intervenant dans différents volets dont la justice juvénile.

En âme croyante nous pouvons prier que Dieu lui rende au centuple tout le bien qu'elle a semé pour des millers d'enfants en détresse secourrus.

Me François Diassi 

Pour Mémoire rappelons la Charte de Terre des hommes dont nous partageons totalement le message:

«L’appel mondial et muet de millions d’enfants offerts à la souffrance ou à la mort inspire ce qui suit:

Tant qu’un enfant sera exposé sans secours à sa faim, son mal, son abandon, sa misère ou sa peine, où qu’il soit, le mouvement Terre des hommes, créé à cette fin, se vouera à son sauvetage immédiat et aussi total que possible. Après avoir travaillé à découvrir l’enfant, Terre des hommes le sauvera sous la forme et à l’aide des moyens les plus étroitement appropriés à sa détresse. Dans son pays, si les circonstances s’y prêtent, ou ailleurs si tel n’est pas le cas. L’enfant sera donc nourri, soigné, pourvu d’une famille, ramené dans une vie digne de ses droits d’enfant, assuré d’une assistance permanente, tendre et compétente.

Étranger à toute préoccupation d’ordre politique, confessionnel ou racial, faisant acte de justice et non de condescendance, en cette activité exercée simplement de vivants à vivants dans un effacement personnel voisin d’un idéal d’anonymat, Terre des hommes est constitué de militants bénévoles ou salariés orientés vers un objectif unique: le secours à l’enfant dont il est à la fois l’ambassadeur et l’instrument de vie, de survie et de consolation. Afin que nul ne l’ignore, ni ceux qui sont sauvables, ni ceux qui peuvent sauver, Terre des hommes tentera d’alerter et de rassembler la société humaine autour de la détresse infinie d’innombrables enfants.»

De 1999 à ce jour mon parcours sur la thématique des droits de l'Enfant rencontrera par diverses occasions une connexion avec cette personnalité admirable qui est Bernard Boeton. J'ai toujours pensé et affirmé que dans cette matière des droits de l'Enfant, l'action se construit et grandit toujours, par la détermination d'homme ou de femme de très forte conviction.

Armé de cette flamme, ils contribuent à la faire rayonner autour d'eux. Bernard fait donc partie de ces sommités en Droits de l'Enfant.

Mais en plus de ses connaissances à nul autre pareil en la matière, il est en plus pétri de qualités humaines remarquables: bonté, humanité, disponibilité, discrétion, désintéressement...Chacun de ceux qui l'ont cotoyé peut par une annecdote témoigner de son action magnifiant l'une ou l'autre de ces qualités. c'est un homme, un vrai homme de confiance, perle rare dans cette époque contemporaine.

Voilà pourquoi il a su poser des jalons solides, à des moments précis, pour faire concrétiser des évolutions dans l'accompagement de la thématique.

Personnellement j'ai eu la chance,de le rencontrer pour la première fois lors de la Table ronde de lancement, du programme de Justice juvénile de Terre des hommes en Mauritanie en 1998.

Et depuis cette activité vécue ensemble, à chaque événement majeur il a tenu à m'y associer. Et c'est ainsi que comme personne ressource, à ses côtés, et avec mon Grand Frère Suisse Feu André Dunant, nous formions pour une équipe de conseillers, et d'executants d'activités dont il avait souvent l'initiative heureuse. Cela a été le cas, des différents ateliers de capitalisation de Terre des hommes; ensuite en connexion avec les différents délégués, il a aussi appuyé la mise en oeuvre de tout le programme de formation déroulé de 2000 à 2012 dans les différents pays d'interventions de Terre des hommes. Aujourd'hui encore il est l'homme de base dans la mise en oeuvre du futur Congrès Mondial, mobilisant lesenergies et rassurant par ses appuis.

Ces quelques lignes de témoignage ne peuvent suffire de gratifier son action. Mais cependant les sourires de milliers d'enfants, que son action a pu permettre de faire rayonner au soir de leur élargissement des geoles, cela parce que des ressources humaines rendues plus qualifiées, ont su prendre pour eux la mesure idoine; ces sourires dis je, vaudront bien mieux que mille paroles.

Merci Bernard avec toute mon amitié

Me François Diassi

Jean Luc Imhof est pour moi le précurseur dans ma relation avec Terre des hommes. En effet c'est celui qui a ouvert la porte.

Mon premier contact avec lui l'a été par l'entremise de la première session de formation en justice juvénile organisée en Guinée en mars 1998, où il était Délégué de Terre des hommes. Venu assurer cette formation sous mandat du BICE, nous avons vécu ensemble une semaine exaltante de travail caractérisée par l'enthousiasme des projets naissants.

Après cette première réussite Jean Luc va pouvoir lancer tout le programme d'accompagnement en Justice juvénile de Terre des hommes pour la Guinée. Et cela s'appuiera sur une deuxième formation en février 2000, sous mandat cette fois de Terre des hommes que j'animerai en binome encore avec André Dunant. Car c'est en Guinée que se constituera le dit binome pour les futures sessions de formation dans divers pays d'intervention de Terre des hommes.

C'est suite donc à ces activités pionnières que s'amorcera le programme de Terre des hommes en Guinée et avec les résultats obtenus ensuite à force d'efforts, grâce au mérite et à la détermination de Jean Luc Imhof, avec le courronnement qui en est aujourd'hui le changement du cadre légal de prise en charge des mineurs adopté en 2008.

Encore en 2011, j'ai reçu un autre mandat avec Jean Luc Imhof, pour une autre mission pionnière au Bénin, ce pour conduire un parcours de formation sensibilisation en Justice juvénile dans les différents ressorts judiciaires dudit pays: Cotonou, Porto Novo, Lokossa et Parakou.

Jean Luc Imhof, est donc pour moi l'homme des missions pionnières bâti sur de fortes convictions, caractérisé par un fort enthousiasme, une détermination sans faille dans l'accomplissement de ses programmes. 

Me François Diassi

Dans ma relation avec Terre des hommes André Faust a permis que se réalise une bonne partie de mes activités au profit de la Mauritanie et du Burundi. C'est un homme de conviction et de détermination dans l'accomplissement d'une tâche. Ainsi il est très ferme dans la poursuite de l'objectif et fidèle et amical dans la relation.

Nous avons vécu  ensemble la mise en oeuvre d'un travail difficile en Mauritanie  comme au Burundi mais dans une parfaite collaboration faite d'harmonie dans la voie tracée, de détermination commune pour atteindre l'objectif visé, et de réelle amitié source de confiance mutuelle. En effet dans un tel climat l'expression du travail devient aisé, car on se soutient mutuellement face aux difficultés inévitables naissant de l'action.

La dimension humaine de l'action à mener nous oblige à vivre des contradictions nées d'incompréhensions émanant des forces stagnantes et conformistes gênant les évolutions, mais alors si l'équipe du changement manifeste une force née d'une totale confiance en ses capacités, les résultats positifs forcément  finissent par arriver. Et c'est là l'état d'esprit qui a été nécessaire en ce moment de son intervention.

Il a en effet affronté les périodes dures de l'accomplissement du projet (1997 à 2009), où les situations vécues par les enfants étaient difficiles au plus haut point, où les interlocuteurs étaient peu réceptifs au message à transmettre comme source du changement attendu; et pour faire bouger tout ce monde, il fallait une force de persuasion et une détermination sans faille, c'est tout cela qu'André a du déployé avec réussite.

Et dans ce moment difficile, il a su trouver, le levier d'action nécessaire pour faire mouvoir le changement et qui était d'abord  de susciter ce changement en l'esprit des acteurs à force de persuasion, d'où l'option assidue des formations en renforcement de capacités. Car c'est quand les acteurs ont bien compris qu'ils se sont alors transformés en moteur du changement et qu'ensuite l'évolution du système vers le progrès est devenu irréversible. 

André Faust doit être remercié pour son esprit de persistance, de persévérance dans l'action, la Mauritanie comme le Burundi lui doivent beaucoup sur ce plan. En ma qualié de témoin et d'acteur j'ai le devoir de le rappeler tout le remerciant aussi personnellement pour son amitié et sa confiance.

Souvent en cette partie de l'action, la personne part après avoir accompli le travail de base, sans lequel, rien de ce qui va germer et fleurir après n'aurait pu être. Qu'il soit donc remercié de ses talents de fondateur des progrès d'aujourd'hui, qu'il aura durement permis permis de faire jaillir. 

Me François Diassi

Les amitiés qui se batissent dans la réalisation d'une oeuvre commune restent gravées dans le roc.

André Dunant et moi sommes rencontrés grace à notre conviction commune d'acteurs actifs sur la vulgarisation des droits de l'enfant.

Ancien magistrat  de la jeunesse et educateur aussi, il a voulu après une retraite méritée, partager l'expérience professionnelle accumulée à vouloir aider les autres à renforcer leur capacités à ce titre.

Ainsi sur ce chemin nous nous sommes rencontré, d'abord par l'occasion d'un mandat commun reçu du BICE durant le lancement du progrmme régional de cette ONG en Cote d'Ivoire en 1997.

Ensuite nous retrouvames en Guinée pour conduire ensuite la première session de formation en droits de l'enfant en 1998.

Et depuis nous avons ensemble formé un binôme pour assurer toutes les formations dans cette matière organisée par Terre des hommes.

Appelés à la tâche chaque fois que  nécessaire, nous avons affronté beacoup de défis pour convaincre. Car à cette époque post ratification de la CIDE, la réceptivité du discours pour un changement des attitudes et pratiques dans la prise en charge de l'enfant n'était pas acquise; nous avions l'air de bousculer des routines bien installées, des pratiques moulées dans des habitudes et notre discours était donc source d'inconfort.

Mais animés d'une volonté inébranlable et déterminés à agir contre les situations difficiles vécues par les enfants et constatées sur les terrains d'intervention, alors que ces enfants ne disposaient pas de voix pour susciter les changements; nous avons à force de persistance, de persévérance, créé progressivement un écho favorable d'abord dans les coeurs.

Car à cette époque, s'attaquer au système, était inopérant la question des droits de l'enfant ne constituant pas pas une priorité d'action des gouvernements, en termes de changements structurels à réaliser.

Il fallait donc d'abord sensibiliser. Et au fur et à mesure, dans les formations, les acteurs devenaient sensibles à la nécessité de changement de leur façon d'agir.

Et pour arriver à ces résultats, nous nous complétions à merveille dans nos interventions. André se chargeait de "secouer le cocotier" et moi par la suite, j'usais de l'arme de la persuasion.

Nous avons ainsi de 1998 à 2008 été les pionniers dans cette oeuvre de sensibilisation et de formation, dans les différents pays d'intervention de Terre des hommes, Guinée, Mauritanie, Burundi...

Et si aujourd'hui ces pays ont amélioré leur système de justice juvénile, ils le doivent en grande partie, à l'action pionnière entamée par notre binome.

En plus de ces actions communes de formation, nous avons servi de personne ressource à Terre des hommes dans ses différentes rencontres thématiques sur cette matière des droits de l'enfant, dans des ateliers de capitalisation ou autres.

Voilà que donc jusqu'en 2009 André et moi avons vécu 12 ans d'amitié de compagnonnage  actif dans cette passion de notre vie, les droits de l'enfant. André a beauoup donné  de lui même dans cette matière, nous lui devons ce témoignage.

Aujourd'hui il n'est plus de ce monde, c'est l'occasion de se rappeler son souvenir. Homme de bonté, d'ouverture à l'autre, de simplicité remarquable, je l'appelais affectueusement mon Grand Frère Suisse, en respect pour son âge qu'il portait si bien, car débordant d'énergie.

En ces quelques mots je m'incline donc devant sa mémoire, et témoigne pour que l'oubli  ne gagne pas sur la belle oeuvre qu'il nous a laissé, et cela surtout pour les hommes qui aujourd'hui bénéficient de son action sans le connaître.

Repose en Paix mon Frère.

Il est souvent dit, les hommes passent mais les institutions demeurent ; mais il est aussi dit que les institutions ne valent, que par les hommes ou les femmes qui les dirigent.

Cet adage a trouvé encore, toute sa véracité dans la période récemment vécue par l’institution Terre des Hommes en Mauritanie, entre 2005 et 2009.

Pour avoir été, un témoin privilégié de l’action menée en cette période, il m’est un devoir d’en témoigner, au moment où celle qui  a représenté l’organe de direction de l’activité de la dite institution, est entrain de la quitter pour raison de fin de mission.

Ainsi Federica Riccardi Déléguée de la Fondation Terre des Hommes dans la période susvisée, marquera de manière indélébile  l’évolution de la justice des mineurs de Mauritanie dans cette dite période.

En effet sa prise de fonction, a coïncidé avec la promulgation de l’ordonnance de protection pénale de l’enfant, et à cette époque, le grand défi était de réaliser la mission de mise en application de cet outil, fort attendu et nécessaire à une meilleure prise en charge judiciaire de l’enfant en Mauritanie.

Consciente de cette mission, fort importante aussi, pour l’institution placée sous son autorité, elle s’est investit corps et âme, pour mettre en place un plan d’opération, garantissant l’accompagnement, par la formation, de tous les intervenants ; ce afin d’asseoir, une appropriation de l’outil et sa mise en œuvre, la plus efficace possible, dans les zones importantes du pays, que sont Nouakchott, Nouadhibou et Kiffa.

Ainsi c’est pas moins d’une centaine d’intervenants, qui ont bénéficié de ces ateliers, pour mieux s’imprégner de l’outil et en amorcer le début d’application nécessaire, afin d’augurer les mutations fondamentales qui y sont  en germe, et qui sont source d’une évolution bénéfique,  de la prise en charge des enfants, particulièrement les MCL en Mauritanie. 

Un document de base atteste de toute cette action menée, et est disponible comme outil d’appui à la compréhension nécessaire des exigences de la loi.

Cette même action sera conduite pour vulgariser tous les textes législatifs connexes à l’OPPPE, ce sur les alternatives à la détention, puis sur l’aide juridictionnelle etc…

Mais plus encore, au vu de la faiblesse de la structure institutionnelle mis en place pour accompagner la mise en œuvre de l’OPPPE , à savoir la DPJE, elle n’a ménagé aucun effort pour lui apporter les moyens de réaliser le rôle fondamental qui doit être le sien.

C’est à ce titre qu’elle aura diligenté une mission d’évaluation de ses faiblesses, propres à diagnostiquer les causes, afin d’apporter les solutions idoines nécessaires à promouvoir les renforcements nécessaires à la réussite de l’action de cette  structure.

C’est dire donc, que sur deux points majeurs d’évolution de la Justice des Mineurs en Mauritanie, Federica a apporté une présence, une détermination, une disponibilité remarquable, à faire constater et magnifier. Son action à un moment essentiel de l’évolution de la justice des mineurs en Mauritanie aura donné, un coup d’accélérateur essentiel dans la consolidation des deux mamelles, en constituant les bases, à savoir l’OPPPE et la DPJE.

Elle aura apporté un influx vivificateur, à l’action menée, au bénéfice de cette cible  (les enfants) si chère à l’institution Terre des Hommes,  qu’elle a représenté en cette période en Mauritanie.

Accompagnateur que nous avons été dans cette action, notre devoir envers elle et envers l’institution Terre des Hommes, nous aura obligé de témoigner honnêtement de ce que nous avons vu, entendu et construit avec elle.

Elle aura su bonifier l’héritage reçu d’autres pionniers avant elle, dont l’action aussi a constitué le terreau fertile d’où ont germé  les évolutions heureuses qui se dessinent si fermement  à l’horizon.

Que donc à ce moment du départ, et pour l’avenir, qu’encore et encore, bien des fleurs encore plus belles, jalonnent la route de Federica et de Terre des Hommes !!! 

Me François Diassi

La réussite des projets dépend pour beaucoup de la manière  dont on compose avec les hommes devant y travailler.

Pouvoir faire naître en chacun la conviction de son importance,dans l'action et de la valeur qu'il y apporte pour la réussite, est un art que le véritable Manager possède. Cela est une des forces de Jérôme.

J'ai rencontré Jérôme au Burundi en 2012. Aon arrivée sur place nous y vivions une situation délicate. Engagé sur un projet de réforme du système de justice juvénile dont l'éxécuton se trouvée bloquée dans les rouages du Ministère de la Justice de l'époque. Il a su avec tact, écoute, confiance, et détermination, poursuivre avec nous les moyens d'atteinte de résultats probants, qui ont pu valoriser l'éxécution finale du projet; ce n'était pas chose simple, mais c'est la diplomatie des hommes qui a été la clé du déblocage.

Il a pu permettre de jouer sa partition dans cette action globale, contribuant à faire atteindre les résultats attendus.

Grâce à son action résolue le Burundi a réalisé une performance remarquable dans la consolidation de son système de justice juvénile auquel Tdh a fortement contribué à la mise en place.

Le métier d'avocat exige un encadrement, on y entre comme comme en religion, c'est pourquoi on appelle ces professionnels les gens de robe en référence à la soutane.

Dès lors lorsqu'on peut profiter de la présence et de l'accompagnement de certaines fortes personnalités de ce métier comme Me Doudou Ndoye, cela vous marque profondément.

Arrivé dans son Cabinet sa présence vous stimule, il vous impose sa stature, faite de rigueur professionnelle, d'exigence dans l'accomplissement des tâches, d'attention dans les actes, les gestes et les paroles, en somme vous êtes trempé dans un moule façonnant votre comportement. Vous êtes donc amené à veiller sur votre tenue à tout instant à apprendre de bons réflexes pour agir.

J'ai passé deux années à ses côtés durant mon stage d'avocat, pour apprendre patiemment les rudiments du métier et je n'en ai tiré aucun regret au contraire.

Aujourd'hui si je peux porter, mon titre professionnel, et me charger de mes devoirs, je devrais fortement l'en remercier. Je lui dois donc en reconnaissance tout ce que j'ai pu bâtir, grâce au savoir reçu de lui, dans mon cheminement professionnel, car son action a su féconder mon évolution. Qu'il en soit remercié et gratifié. "La grandeur d'un homme n'est pas dans ce qu'il est, mais dans ce qu'il rend possible". Pour avoir donc formé tant d'illustres confrères, je vous dis pour ma part personnelle, Merci Maître pour la graine plantée en moi.

Me François Diassi

Suis ta route;
Allez suis ta route et surtout ne regarde pas en arrière...
Suis ton intuition et ton intelligence elles te permettront d'avancer...
Tu trouveras sur ta route des obstacles tout au long, tu trébucheras, tu tomberas, mais relèves toi, et surtout ne regardes pas en arrière...
Tu dois te construire une base solide, et tu te tireras d'affaire...
Ne fais rien dans la colère, tu retomberais à nouveau..
Et pendant ton parcours fais toi des amis, et chaque jour deviendra, extraordinaire, puisque cet ami te tiendra la main...t'ouvrira son cœur.
Si tu lâches prise reprends courage, mais surtout ne regarde pas en arrière...
Le chemin que tu laisses derrière toi est surement parsemé de chagrins et de désespoir, mais devant se trouve le soleil, la joie mais surtout la vie...et c'est cela seul qui compte.
Chaque pierre (difficultés), que tu auras contourné dans ce chemin, deviendra une fleur magnifique, qui s'épanouira sur le bord de la route; et dégagera le parfum de la fraternité et de la douceur humaine; sois tolérant et compréhensif, tu ne perdras pas l'équilibre...
Acceptes toi tel que tu es, ne te sous estimes pas...Aimes toi.
Un pas de plus encore, et suis ta route mais surtout ne regardes pas en arrière...
Essuie tes larmes, fais chanter ton cœur, souris à la vie...Ta rancœur disparaîtra, et ton esprit s'apaisera; ainsi reprends courage, mais surtout poursuis ta route...
Ne te retourne pas et dis-toi que pour toi et pour le monde entier ces moments difficiles, et inévitables restent derrière, et que cette route devient le chemin du Bonheur..qu'alors tu sèmeras à ton tour, car ouvre les yeux et regardes ces magnifiques rayons de soleil...Ils sont pour toi, poursuis ta route mon Frère...Amour Paix et Lumière en seront la récompense finale....

Nous vous confions en emprunt et en méditation ces quelques pensées émanant d'un Sage...

Quelquefois l'envie obscurcit le cœur de certains hommes, au point que leur objectivité est atteinte, et là où ils devaient gratitude et reconnaissance, ils sont si perdus dans leur vision qu'ils tentent de s'en prendre au mérite des autres, qui n'ont eu le tort que d'exceller, simplement parce qu'ils ont travaillé dur, pour obtenir les acquis d'aujourd'hui.

A ces personnes souffrant de cet aveuglement, il reste utile de rappeler, que le progrès en toute chose, est en grande partie,  expliqué par un travail opiniâtre de tous les jours, cela sans recul face  face à la dureté et l'intensité de la tâche.

Un travail fait honnêtement dans ces conditions, sera toujours fructueux.

En effet, pour nous qui sommes croyants, Dieu récompense, toujours le mérite. "Il est dit que c'est aux fruits que l'on reconnait l'arbre."

Celui qui s'est donc acharné au travail,  récoltera tot ou tard, les fruits de son labeur. Et le travail bien fait,  et avec amour, ne peut produire de mauvais fruits.

Sachons donc reconnaitre  le mérite des personnes, cela ne fait que nous grandir nous-mêmes.

De la même façon si nous voulons exceller, dans un domaine, donnons nous aussi le devoir de travailler durement  à valoriser notre potentiel, notre volonté de progrès, par des heures et des heures de dépense d'énergie sur notre objectif, cela devenant une source de lumière pour éclairer notre cheminement vers le savoir. Le proverbe le dit si bien, "la victoire aime l'effort."

On ne peut donc avancer sans effort, mais de grâce pour nous qui sommes témoins de ces efforts, que l'envie ne nous trouble jamais; en tout donc et partout, reconnaissons le mérite de ceux qui hier ont fait un effort ayant précédé le nôtre, cela nous grandira surement.

Me François Diassi